André, Henri TICHADOU né le 5 juin 1920 à Aix-en-Provence.
Pseudo dans la résistance : Tessier

En 1939, il habite à Aix-en-Provence sur la Traverse du Castelet.
Etudiant à l’institut Electro-Technique.
Baccalauréat mathématiques – certificat de licence de mathématiques générales – mécanique des fluides

De novembre 1941 à juin 1942 participe aux chantiers de jeunesse À Gap au 37e groupement, puis à Nyons au 33e groupement.

D’août 1943 au 28 septembre 1943, Membre du maquis de Quérigut (AS) installé au pied de la Camisette à Mijanès. Sert de guide pour le passage en Espagne via Andorre des officiers et du courrier.

Arrêté par les allemands avec 4 camarades (son frère Lucien-Jean SUTRA de Narbonne-Emile VIBES de Carcassonne et un inspecteur de l’AS) au-dessus d’Ax les Thermes, au retour d’un passage en Espagne. A réussi à détruire le courrier.

Interrogé par la Zoll puis par la gestapo d’Ax les Thermes, a réussi en partie à faire croire qu’il était contrebandier.

Transféré le 28 septembre 1943 à la prison militaire allemande à Toulouse, près du Boulevard Saint Michel. Transféré fin octobre au Front stalag 121 à Compiègne, matricule 19473.

Le 16 décembre 1943, il s’évade, entre Remy et Chalon en Champagne, en sautant du train qui le transféré à Buchenwald.

A mis 15 jours à rejoindre Quérigut ou le maquis avait été dispersé à la suite de l’arrestation. Malade pendant 4 mois, pleurésie consécutive aux dures conditions de l’évasion.

Aussitôt guéris en mai 1944, il intègre le maquis du groupe Morhange (réseau base E) qui venait de se constituer au lieu-dit Le Fournet à Artigues, missions diverses de renseignements jusqu’à la libération.

A la libération le maquis s’est dispersé tout le long de la frontière au titre du commandement militaire de la frontière, il est envoyé à Mont Louis, puis à Perpignan.

Muté en septembre 1944 avec le grade d’Aspirant au groupe Casa-Niel (FFI) à Toulouse, a servi comme chef de section.

Le 23 novembre 1944, envoyé à l’école inter-régionale de Tarbes jusqu’au 29 mars 1945. Préparation militaire supérieure – école de cadre
Classé 95 sur 314 élèves avec la moyenne de 13,72/20, est déclaré apte au commandement d’une section au fusiliers-voltigeurs à l’infanterie.

Le 27 janvier 1945, il est régularisé comme engagé volontaire pour la durée de la guerre.

Envoyé au Centre d’Organisation du Génie (1e Génie) à Libourne jusqu’à la démobilisation le 28 décembre 1945. Sergent-Chef. Se retire à Marseille au Roucas Blanc.

En 1951, il habite à Marseille au 2 Boulevard Desplaces, et exerce la profession de contremaitre chef de planning aux aciéries du Nord.

Le 5 mai 1952, le Général commandant la 5e région militaire, sur proposition de la commission régionale d’homologation FFI, a prononcé l’homologation au grade d’assimilation d’Adjudant-Chef.

Décédé le 3 octobre 2002, à l’âge de 82 ans, à Nans-les-Pins dans le Var.

Sources : SHD Vincennes GR16P571137 – Insee

Lucien, Bernard TICHADOU né le 1er mai 1923 à Aix-en-Provence.
Pseudo dans la résistance : Pascal Lucien

Etudiant au lycée d’Aix en Provence jusqu’à fin 1941, Baccalauréat philo.

De début 1942 à fin mai 1943, étudiant à la faculté de science puis de médecine à Toulouse.

À Mijanès, en juin 1943, membre maquis de Quérigut et organise un réseau d’évasion pour aller rejoindre les FFL en Afrique du Nord. Passage des hommes et d’officiers français et américains en Espagne par l’Andorre (5 missions).

Fin septembre 1943 arrêté en montagne par les allemands au-dessus d’Ax-les-Thermes.

Transféré à la prison militaire allemande à Toulouse.

Transféré au Front Stalag 122 matricule 19470 Block A sous le nom de Pascal Lucien à Compiègne.

S’évade en sautant du train à Châlons-en-Champagne, le 16 décembre 1943, au cours de son transfert à Buchenwald.
Contracte deux pleurésies des suites de l’évasion, qui le laisseront couché jusqu’en mai 1944.

Rejoint la maquis de Quérigut jusqu’à la libération. Nommé agent de mission par le Capitaine André FONTES Réseau Contre-Espionnage Morhange. Missions et opérations diverses : parachutage à Picaussel – Liaison avec les maquis de la région – opérations Limoux – Quillan – Toulouse – mission en Andorre – Espagne – Ax les Thermes.

Après la libération, il est engagé comme Sous-Lieutenant en mission en Andorre.

Cité à l’ordre du régiment le 26 février 1946.
« Dans une zone occupée par l’ennemi a réussi à mettre sur pied une filière de passage clandestin. Arrêté par la Gestapo en septembre 1943, a réussi à se débarrasser du courrier qui lui avait été confié par un service clandestin de contre-espionnage. Dirigé sur Compiègne et envoyé en Allemagne, s’est évadé au cours de son transfert ».

Croix de guerre étoile de bronze.
FFC – FFI – DIR (du 3/09/1943 au 20/12/1943)
Réseau FFC : SSMF-TR (Service de sécurité militaire français-Travaux ruraux)

En 1972, médecin à Marseille dans le 4e Arrondissement.

Décédé le 24 septembre 1991, à l’âge de 68 ans, à Marseille dans le 16e arrondissement.

Sources : SHD Vincennes GR16P571139 – Insee