Abdon, Julien HERRAIZ né le 13 octobre 1920 à Axat.
Fils d’Anastasie HERRAIZ, journalier d’origine Espagnole, et de Thérèse FABRESSE, sans profession.

Scieur à Axat, il s’engage volontairement pour 3 ans le 22 aout 1939 au titre du 150e Régiment d’Infanterie.

Passe au 65e dépôt d’Infanterie à Mamers (Sarthe) le 1 octobre 1939.

Partie aux armées le 1 mars 1940 avec le 21e Bataillon d’Instruction du 117e Régiment d’Infanterie. Nommé Caporal le 15 mars 1940.

Passe au 30e Bataillon de Chasseurs à pied à Saint-Laurent-de-Céris (Charente) le 25 juin 1940. Campagne contre l’Allemagne du 2/09/1939 au 25/06/1940.

Cité à l’ordre du 117e Régiment d’Infanterie campagne 39-45 : « a fait preuve de courage, d’énergie et d’endurance pendant la période du 13 au 24 juin 1940 ou le Bataillon, s’est trouvé engagé dans la bataille menée par la 7e armée pour retarder l’ennemi. Marne, Seine, Loire, Cher malgré un combat en retraite sur une profondeur de 400 Kms et pour éviter l’encerclement est resté avec son unité conservant armes et munitions. ».

Nommé Caporal-Chef le 15 octobre 1941, et Sergent le 1 janvier 1942.

Le 22 août 1942, a contracté un rengagement de 6 mois au titre du 30e Bataillon de Chasseurs à Pied.

Passe dans les formations FFI du Maquis de Picaussel le 30 juillet 1944. Nommé Sergent-Chef le 15 aout 1944. Blessé par balles à l’index de la main gauche sur le terrain d’aviation de Carcassonne le 25 aout 1944.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Maquis de Picaussel qui devient le 81e Régiment d’Infanterie à compter du 15 septembre 1944. Blessé le 7 février 1945 par éclats de mortier au bras gauche à Kembs (Haut Rhin).

Rejoint le Centre d’Instruction d’Armée Algéro-Tunisien à Urmatt (Bas Rhin) le 15 mai 1945. Etant volontaire pour faire partie du corps expéditionnaire Français en Extrême Orient passe au 23e Régiment d’Infanterie Coloniale le 17 juin 1945.
A déclaré le 22 juillet 1945 etre volontaire pour faire partie du Corps Expéditionnaire Français d’Extrême-Orient en qualité d’Engagé Volontaire pour la Durée de la Guerre contre le Japon pour 3 mois.
A contracté le 25 aout 1945 un rengagement de 4 ans au titre du 23e Régiment d’Infanterie Coloniale et pour le service général des troupes coloniales.

Quitte l’Allemagne le 12 octobre 1945. Embarque à Marseille sur le Stamfort Victory le 25 octobre 1945. Débarqué à Saïgon le 19 novembre 1945. Embarqué sur le LCI 204 le 23 février 1946 et débarqué à Haïphong au Tonkin le 8 mars 1946.

Affecté au groupement Quilichini du Haut Tonkin le 10 septembre 1946. Dirigé sur Dien Bien Phu le 23 septembre 1946, affecté à la 2e Compagnie du Bataillon Autonome Thaï comme Sergent-Chef.

Cité à l’ordre de la Brigade le 3 juillet 1947 par le Général Salan commandant les Troupes Françaises d’Indochine du Nord : « Sergent-Chef Bataillon Autonome Thaï 2e Compagnie. A rempli au cours des combats avec sa compagnie, fut engagé ses fonctions de sous-officier adjoint au chef de section avec sang-froid et courage. Le 15/03/1947 commandant un groupe de combat en embuscade au col de No-Nhong (Haut Tonkin) il fut attaqué par un adversaire très supérieur en nombre. Après un combat rapproché mené avec acharnement, il parvint à dégager son groupe et a le replier en bon ordre, après avoir causé de sérieuses pertes à l’adversaire. Le 19/03 participe à l’opération de dégagement d’une section encerclée, il parvint a s’infiltrer dans les lignes rebelles, contribuant à la réussite de la manœuvre. Durant les opérations du 23/03 au 3/04/1947 a toujours été pour ses hommes et ses Tirailleurs harassés un exemple de courage et de ténacité ».

Campagne en Indochine du 19/11/1945 au 22/02/1946. Campagne au Cochinchine du 8/03/19946 au 18/03/1948.

Embarqué à Haïphong sur le Maréchal Joffre le 19 mars 1948, débarqué à Marseille le 9 avril 1948.

Affecté comme Sergent-Chef à la 16^e compagnie au 10e RTCR? à Agen le 13 aout 1948.

Il s’unit le 23 avril 1949 à Perpignan avec Huguette CORTI (1926-1975).

Affecté au Dépôt des Isolés des Troupes Coloniales à Marseille à compter du 1er décembre 1949, désigné pour l’Afrique Occidentale Française, embarqué à Marseille le 4 février 1950. Débarqué à Dakar le 13 février 1950 et affecté à la 3e Brigade du Bataillon Autonome du Soudan-Nigérien.

Nommé au grade d’Adjudant le 20 juillet 1950.

Rengagé pour 3 an le 30 juin 1951 à l’intendance militaire du Soudan au titre du Bataillon Autonome de Soudan Nigérien.

Campagne en Afrique Occidentale Française du 14/02/1950 au 6/11/1952.

Rapatrié sur la métropole pour fin de séjour, embarquement à Dakar le 7 novembre 1952. Débarqué le 12 novembre 1952 à Marseille.

Affecté au 24e Régiment d’Infanterie Coloniale, rejoint le corps le 13 mars 1953. Affecté CCS désigné pour continuer ses services en Extrême Orient, affecté au 110e Régiment d’Infanterie Coloniale à Constance.

Embarqué à Marseille le 29 octobre 1953, débarqué à Saïgon le 7 décembre 1953.
Blessé le 22 février 1954 à Trahang. Blessé le 10 mars 1954 à Dag Than. Campagne Théâtre d’Opérations Extérieures du 8/12/1953 au 21/02/1954.
Nommé Adjudant-Chef à compter du 1er octobre 1954.
Embarqué à Saïgon le 4 décembre 1955, débarqué à Marseille, le 28 décembre 1955.

Affecté au dépôt du 24e Régiment d’infanterie Coloniale, et affecté au 93e Régiment d’Infanterie à compter du 1^er mars 1956. Embarqué à Marseille le 21 avril 1956, débarqué à Alger le 22 avril 1956.

Rengagé pour 3 ans à compter du 15 mars 1957 au titre du 45e Bataillon d’Infanterie Coloniale à l’intendance militaire de Tizi Ouzou.
Affecté au 9e Régiment d’Infanterie Coloniale le 1 février 1958.

Arrivé en fin de contrat ne désire pas rengager, embarqué par avion le 14 novembre 1959 à Alger et débarqué à Marseille le meme jour. Campagne en Algérie du 23/04/1956 au 14/11/1959.

Admis à faire valoir ses droits de pension de retraite à compter du 15 mars 1960, se retire à Perpignan, 91 route de Prades.

Décédé le 8 octobre 1998, à l’âge de 77 ans, à Perpignan.

Décoration : Croix de guerre 39-45, Croix de Guerre des TOE – Médaille commémorative Française de la guerre 39-45 avec barrette France libération Allemagne, Médaille coloniale avec agrafe EO, médaille militaire.

Sources : AD11 – Insee