Février 1944 Palairac parachutage de nuit.

1 mai 1944 gare de Narbonne plaques incendiaires dans wagons allemands résultats inconnus.

Mai 1944 répétition du même sabotage à 7 reprises. 

Fin mai 1944 dépôt Azema incendie. 

Mai 1944 voir ferré Narbonne Perpignan coupure. 

Juin 1944 continuation des sabotages au préjudice de l’ennemi.

Juillet 1944 préparation à la libération.

23 août 1944 Rieux-Minervois attaque d’une colonne allemande et poursuite de cette colonne jusqu’à la vallée du Rhône.

Rapport d’activité des Groupes francs et Armée Secrètes du secteur de Narbonne durant la période clandestine de l’occupation ennemie. 

(Suite 2 malheureusement nous n’avons pas la première page.)

Toutes ces opérations se sont effectuées par une équipe de 3 hommes 2 guetteurs et un saboteur durant la période allant de février 1944 en juin 1944.

Les résultats obtenus, n’étaient connus de nous que de façon très imparfaite du fait que les convois partaient vers diverses directions trop souvent inconnues et du fait que nos engins étaient à retard et ceci volontairement pour tromper l’ennemi quant au lieu de du sabotage. Toutefois nous apprîmes l’incendie de certains convois dans la région et quelquefois très loin de Narbonne qui a coup sûr, était le fait de notre action. D’ailleurs le rapport de notre activité était transmis au commandant TORCATI alias Bouloc chef des corps francs régionaux qui centralisait tous les renseignements et qui seul eût pu donner une idée générale s’il n’eut été assassiné à Carmaux en 1944.

En mars avril mai 1944, incendie de 2 dépôts occupés par l’ennemi au moyen de plaquettes incendiaires : ancien établissement Azéma matériaux Rue Racine à Narbonne, usine à soufre. Rapport transmis à DESSENNE de Béziers un des adjoints de Bouloc.

En mars 1944, un convoi de camions allemands stationné derrière l’école de cité occupé par l’ennemi et composé, de 22 à 24 véhicules différents transportant du matériel de guerre, fut malgré la garde vigilante de quelques sentinelles, farci de plaquettes incendiaires à retard. Le résultat obtenu fut imprécis du fait que le dit convoi parti en direction de Béziers 2 ou 3 heures à peine après le sabotage, mais là aussi nous apprîmes par la suite, l’incendie ou l’explosion de certains véhicules sur le trajet Narbonne Nîmes. Et comme toujours rapport fut transmis à notre chef régional.

Nous reçûmes l’ordre en avril ou mai 1944 de nous occuper de la ligne ferroviaire Narbonne Port-Bou et de saboter cette ligne dans ses œuvres vives en prévision d’un futur débarquement allié !!! dans cette région côtière. Après différentes tentatives infructueuses, nous réussîmes à endommager au plastic le pont de Montfort près de Narbonne. Le résultat fut l’interruption du trafic sur cette ligne durant un temps appréciable et de semer la crainte à l’ennemi qui ne s’attendait certainement pas à des actes de sabotages dans cette région. Rapport également transmis à nos chefs directs.

Notre activité nous amenait parfois à travailler avec les divers services de renseignement particulier avec Mr PHILOTECTE un des principaux agents à qui nous transmettions des renseignements ayant trait à l’organisation ennemie dans tous les domaines possibles, en particulier dès février 1944.

Je signale encore une fois, le parachutage d’armes, explosifs et munitions diverses qui eut lieu début 1944 à Palairac en vue d’armer et instruire les membres de l’AS et GF sur la manipulation d’armes étrangères qui nous était inconnue à l’époque et qu’il était indispensable de connaître pour combattre l’ennemi. Ce parachutage fut réceptionné par les membres de l’AS des cantons voisins dépendants du secteur de Narbonne. Une bonne partie de ces armes furent d’ailleurs livrées au maquis combattant de Villebazy qui en avait un besoin plus que urgent.

Par la suite divers combats eurent lieu à la libération : défense d’un transformateur électrique située route de Lunes près de Narbonne que les Allemands voulaient faire sauter avant leur départ, résultat le transformateur fut sauvé et plusieurs soldats ennemis furent tués ou prisonniers. Combat livré par des volontaires AS GF de Narbonne et Lézignan à une colonne allemande dans les parages de Rieux-Minervois.

Les premières arrestations visent les membres de l’organisation qui eurent lieu à Narbonne se situe de mi 1943 à mi 1944 et dont les noms suivent ;

Membres de la formation

Source : MDH